Avant de partir, nous devons sortir le bateau de l’eau car nous avons de l’eau de mer dans l’huile des embases. Heureusement, le Marin est bien équipé pour les catamarans.
Nous partons donc pour les Grenadines accompagnés des 2 jeunes suisses rencontrés à Gibraltar : Raphaël et Nicolas qui veulent qu’on les dépose à l’entrée des îles grenadines à Bequia où nous ferons les formalités d’entrée.
1er arrêt : Sainte Lucie
Ile d’une superficie de 620 km2 découverte comme la Martinique en 1502 lors du 4ème voyage de Christophe Colomb. Après une longue pèriode coloniale (soit français soit anglais, Ste Lucie changea 14 fois de mains), Ste Lucie devint indépendante en 1979. Culture : canne à sucre, bananes, cacao, nois de coco, agrumes. Langues : anglais et patois. Monnaies : $EC et $US.
Une 2ème halte à Ste Lucie à la Soufrière.
Nous descendons à terre pour effectuer nos formalités d’entrée et de sortie. Marc, pas très motivé à les faire, me laisse y aller avec les enfants et nos amis suisses. Nous sommes très mal accueillis et seul Nicolas et moi sommes autorisés à entrer dans le local faire les papiers (Alex, Robin et Raphaël doivent nous attendre dehors pour je ne sais quelle raison). La personne qui nous reçoit parle anglais mais ne désire apparemment pas que je la comprenne donc, d’incompréhension en incompréhension, elle ne m’autorise plus à lui parler et ne s’adresse qu’à Nicolas !!! Pour ma part, elle me traite de « liar » et m’ordonne de me taire à chaque fois que j’ouvre la bouche. Même si elle lui parle, Nicolas est à ses yeux une personne démoniaque (dû à son tatouage « gratitude » !!!). Pendant plus de 3/4 d’heures, elle nous questionne sur tout et n’importe quoi. Ce qui l’embête fortement, c’est que nous sommes arrivés dans la baie à 11h30 et que nous ne faisons les formalités qu’à 14h30. donc qu’a t on fait pendant tout ce temps ? Nicolas lui explique à plusieurs reprises (moi je n’ai plus le droit de lui parler !) que nous avons mangé sur le bateau et que nous sommes allés à l’eau un petit moment. ERREUR : nous aurions dû venir immédiatement et encourons une lourde amende ! A ce moment là, nous ne faisons pas les fiers et on se demande tous les 2 jusqu’où va aller ce cinéma. Au bout d’une heure, elle consent enfin à signer nos papiers et à nous laisser partir. C’était nos premiers « checkin » checkout » hors pays européen, et bien on s’en souviendra !
On repart vite direction Bequia.
Bequia. Langue : anglais et Pidgin. Monnaie : $EC et $US. D’une superficie de 18 km2, cet île volcanique compte environ 5 000 habitants. Nous sommes très bien accueillis par le personnel de douane et d’immigration. Quel soulagement !
Mais nous découvrons à nos dépends que prendre des personnes à bord engage la responsabilité du capitaine notamment en ce qui concerne l’immigration. En effet, nous devions poser Raphaël et Nicolas sur Bequia, mais pour cela nos jeunes suisses doivent prouver aux autorités qu’ils ont un billet d’avion ou de ferry, ou le nom d’un autre bateau prouvant leur départ futur de l’ile. Mais ils n’ont rien de tout cela. Nous devons donc les garder jusqu’à Union où ils prendront un ferry et où nous devrons faire à nouveau des formalités. Mais comme rien ne se passe comme prévu, à 1 mile de notre arrivée à Union, nous ne pouvons plus passer marche avant/arrière sur un de nos moteurs. Arrêt en urgence sur le mouillage le plus proche à Mayreau (bon avouons qu’il y a plus moche comme mouillage !) Diagnostic effectué par notre chef mécano Marc (grâce aux conseils avisés de Franck qui garde un œil sur nous depuis Canet en Roussillon et que nous remercions) : le boitier d’assistance à l’inverseur est cassée, et pas de réparation possible dans l’immédiat. Donc adieu les îles grenadines car il y a trop de vent (entre 20 et 25 noeuds en permanence) et on ne se risque pas à prendre les passes avec un seul moteur. Quelle déception ! Nous décidons quand même de rester à Mayreau 2 nuits pour en profiter un peu. Avec Alex, nous descendons à terre et traversons cette petite île pour apercevoir au loin les Tobago Cays, ce petit paradis ! et bien ce ne sera pas pour cette fois ci !
Donc retour Le Marin afin d’effectuer les travaux nécessaires…. et avec nos 2 jeunes suisses qui n’ont pas eu envie de nous quitter !
Lors de notre navigation, les fous bruns ne nous quittent pas, ils chassent les poissons volants qui apparaissent à notre passage.
Casson
28 Mar 2020He ben tu m avais pas raconté tt sa !!!merci pour ces belles photos et tes explications je vous embrasse fort ..prenez soin d vous