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Les Saintes ne nous acceptant plus, nous partons pour la Guadeloupe.

Nous jetons l’ancre à la plage de Malendure sur la commune de Bouillante (Basse Terre).

Découverte le 4 novembre 1493 par Christophe Colomb,la Guadeloupe, département d’Outre-Mer français, est composée principalement de 2 parties séparées par un bras de mer « la Rivière Salée » : Grande Terre et Basse Terre. D’une superficie de 1434 km2, elle compte environ 400 000 habitants.

Nous sommes aux abords de la réserve Cousteau, et comme les poissons ne s’arrêtent pas vraiment aux limites de la réserve, nous pouvons les admirer pas très loin de notre mouillage. C’est en 1959 que le commandant Cousteau découvre la beauté de ces lieux. Il désire très rapidement faire passer cette zone en réserve mais malgré que le lieu soit baptisé « la réserve Cousteau, il n’obtiendra qu’en 1990 le placement en zone protégée.

La réserve Cousteau : 400 hectares autour des ilets Pigeon. C’est un des plus grands sites de plongée français avec 50 ou 60 000 plongeurs par an. Nous n’aurons malheureusement pas la possibilité d’effectuer une plongée mais nous avons quand même beaucoup de chance de pouvoir admirer la faune et la flore aux abords (enfin seulement pendant les premiers jours suivant notre arrivée)

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Depuis notre arrivée, nous avons beaucoup de pluie. Avantages : nous récupérons de l’eau pour faire une lessive. Gros inconvénients : les panneaux solaires ne peuvent pas remplir leur mission et nous manquons d’énergie.

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Pendant les premiers jours suivant notre arrivée à Malendure, nous allons nous baigner et nous faisons encore du paddle. Mais même les méduses ne veulent pas que l’on se baigne.

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Nous allons chercher en paddle de l’eau dans les douches de plage. Nous avons 4 jerrycan de 10 litres et avons une cuve de 600 litres, donc tout le monde s’y met ! On croise régulièrement les gendarmes sur la plage qui sont assez sympas et nous souhaitent bon courage , par contre la police municipale nous a rappelé qu’un arrêté municipal avait été pris et que le mouillage était interdit. Bref, le mouillage est interdit, la navigation est interdite donc ????

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Nous avons la visite quasi-quotidienne des autorités. Même la marine française est passée nous voir (bâtiment militaire Dumont d’Urville) pour nous demander si tout allait bien et si nous pouvions nous ravitailler. Nous avons eu la visite de la gendarmerie maritime, d’une brigade de l’environnement. Tous sont plutôt compréhensifs et s’inquiètent plus pour l’hospitalité (ou non) qui nous est réservée à terre. Il faut dire qu’à Marie Galante, 2 annexes ont été brûlées. Jusqu’à présent, nous n’avons ressenti aucunes animosités directes lors de nos déplacements au super marché du coin. Par contre, notre mouillage est située non loin de la route, et il est très fréquent que des voitures s’arrêtent et nous prennent en photo. Il faut dire que lorsque nous allons dans l’eau, nous faisons des envieux ! Les autorités tolèrent que nous nous baignons autour du bateau, magnifique on a le droit de se laver…dans l’eau de mer, c’est déjà pas si mal !

01/04/2020 Grosse frayeur et non ce n’est pas un poisson d’avril malheureusement. Avec Alex, nous allons nous baigner et c’est à environ 20 mètres du bateau qu’un énorme barracuda (1.5 mètres environ) commence à nous tourner autour et à nous suivre. Nous appelons Marc et Robin afin qu’ils viennent nous chercher car pas d’endroit pour nous protéger. L’animal est monstrueux et s’approche à 1 mètre de nous, nous battons des pieds pour le faire partir mais rien n’y fait. Heureusement Marc et Robin arrivent après des très très longues minutes d’attente. Il nous aura pas attaqué mais quelle peur !

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Voici Baba, un barracuda similaire à celui qui nous a fait très peur et qui a élu domicile sous le catamaran !