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Dans la baie, plusieurs marinas sont présentes. Queensways Quay Marina et Marina Bay n’ont plus de disponibilités, nous partons donc à La Linea oû nous sommes vraiment très bien accueillis par une jeune femme parlant parfaitement le français. (Coût par nuit : environ 32 € + électricité et eau pour un catamaran de 12 m X 7.25 m). C’est, jusqu’à présent, la marina la moins chère que nous ayons visitée en Espagne.

Nous voilà donc à Gibraltar. Nous allons devoir attendre le moment propice pour nous lancer dans le grand bain, pour passer de la Méditerranée à l’Atlantique. Ce moment dépend de la météo, de la marée et des courants. Michel MEULNET, notre routeur, qui analyse la situation dans sa globalité, pense que nous allons devoir attendre au moins une semaine avant de partir. Reste à profiter de Gibraltar !

Nous ne sommes qu’à environ 15 minutes de Gibraltar, la piste d’atterrissage de l’aéroport de Gibraltar marque la séparation entre les 2 pays. Ainsi, une route traverse la piste, elle est fermée quelques fois par jour afin de laisser les avions atterrir et décoller !

Entrée de Gibraltar (territoire anglais depuis le début du 18ème siècle). Gibraltar fait partie de l’Union européenne avec un statut très spécial. Ainsi, il n’y a pas d’obligation de prélèvement de TVA, et les politiques commerciales, agricoles et de pèche dictées par l’union européenne ne sont pas applicables.

La monnaie est la livre de Gibraltar. Tous les commerçants que nous avons rencontrés acceptent les euros mais attention ils appliquent « leur » taux de change. Ainsi, il vaut mieux payer en carte bancaire, le cours utilisé sera celui du jour.

Main Street est LA rue commerçante pour touriste, concernant l’alcool et le tabac, les prix sont en effet très bas comparativement à la France. Nous voulions acheter une Go Pro mais il s’est avéré que le prix était sensiblement le même donc si nous craquons, nous la commanderons en France.

Nouveau concept de mobilhome – en plein milieu de la marina.

Dimanche 20 octobre : nous décidons enfin d’aller ‘escalader’ le rocher et comme nous sommes très très courageux , nous ferons cela à pied !

Sur le rocher, nous trouvons les seuls singes sauvages d’Europe : les macaques berbères. Ils ne sont pas très farouches car bien habitués aux touristes. On nous a fortement conseillé d’enlever nos lunettes, nos casquettes, et de bien faire attention à nos sacs à dos et nos portables. Nous n’avons eu aucun problème.